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Dépendance affective et narcisse

Dernière mise à jour : 22 avr.





La dépendance affective est souvent une situation confondue avec l'amour et peut conduire à beaucoup de problèmes, surtout s'il y a des pathologies.

Soit la relation, elle-même, est pathologique soir l’un des deux a une personnalité pathologique.


les troubles de la personnalité « narcissique et dépendant »

C’est un trouble qui dévie de ce qu’attend la culture. On a une déviance durable, rigide et envahissante. Cela concerne la vie sociale et personnelle. On voit les conséquences dans les deux côtés de la vie.

C’est visible dès l’adolescence, voir avant mais on attend 18 ans pour poser un diagnostic. Les troubles narcissique et dépendant ne sont pas dû à des substances. C’est naturel. C’est diagnostiqué si on touche à au moins deux des quatre domaines suivants :

1/ Cognition : la manière dont on se perçoit, dont le patient perçoit l’autre ou un événement.

Narcisse : Mépris, ça ne me regarde pas comme règle.

Dépendant : Je ne suis pas digne d’être aimé.

2/ Affectivité : La labilité affective (changement rapide) qui est une inadéquation de la réponse émotionnelle.

Narcisse : reste insensible en toutes circonstances

Dépendant : Une femme peut être frappée mais elle considère que c’est de sa faute.

3/ Fonctionnement interpersonnel : La relation de chacun à l'autre.

Narcisse : L’autre est un objet et non un humain. Cet objet est-il utile ? que puis je en tirer ?

Dépendant : Se pose toujours en victime de la vie, provoque des comportements de sauveur autour de lui. Il faut faire attention quand on est thérapeute.

4/ Contrôle des impulsions : Comment se comportent ils face à des situations qui demandent une réaction rapide, quasi réflexe ?

Narcisse : S’il est moyennement intelligent il peut être impulsif, Il transgresse la loi ou peut être violent. Mais s’il est intelligent, il sait manipuler tout le monde et être très toxique.

Dépendant : Les impulsions sont problématiques car il manque de stratégie et peut perdre le contrôle, voir aller au suicide.


Pour les deux, il y a une faille narcissique dans l’enfance. Avant la primaire on a souvent un problème dans la relation avec les parents, un sentiment de ne pas avoir été aimé suffisamment par le parent du même sexe. Notre psychisme va mettre en place un mécanisme de protection pour se protéger.

Narcisse : la narcissisation c'est se voir de manière flatteuse, avoir un complexe de supériorité qui masque un complexe d’infériorité. On se sent comme un dieu et les autres ne sont que des outils pour nous aider à avancer.

Dépendant : il faut trouver une figure qui va lui permettre de se renarcissiser. En admirant quelqu’un qui va l’admirer. On cherche à réparer quelque chose, à être aimer. S'il manque d’amour, il ou elle y va à fond pour qu’on finisse par l’aimer.


Les narcissiques ne voient pas les émotions des autres mais peut souffrir quand même, surtout si la personne sous emprise s’autonomise. Il n’est PAS CAPABLE d’aimer. Même avoir des enfants, c’est pour briller et ça a une fonction sociale.

En thérapie : Si les deux se rencontrent et qu’il y a emprise, il n’y a que le dépendant qui souffre. L’escalade de la violence commence par la violence psychologique.

On peut tenter une thérapie de couple. Il y a un risque que le narcisse soit imperméable à la thérapie. On peut mettre les pieds dans le plat et stopper rapidement car les conditions au travail ne sont pas réunies. La séparation est une solution. On bascule en accompagnement au départ. Voir on parle d’aller en justice si il existe des violences.

Il y a toujours aussi les associations d’accompagnement aux victimes de violence.

 
 
 

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