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Les schémas répétitifs en amour :Quand l’amour devient une boucle qui enferme


On commence souvent une relation avec espoir, légèreté, l’envie d’écrire une nouvelle histoire. Pourtant, au bout de quelques semaines, mois, ou années… les mêmes tensions reviennent. Les disputes suivent toujours le même schéma. Les reproches aussi. Un goût de déjà-vu, comme si on vivait une boucle dont on ne parvenait pas à sortir.

Pourquoi vivons-nous des relations qui se répètent ?

Les relations de couple sont bien plus qu’un partage du quotidien. Elles réveillent en nous des parts profondes, souvent inconscientes. Nos blessures d’enfance, nos croyances sur l’amour, notre façon d’aimer et de nous défendre sont autant d’éléments qui créent des scénarios internes. Et ces scénarios, sans qu’on s’en rende compte, dictent notre manière de vivre le lien.

On ne tombe donc pas toujours amoureux d’une personne “au hasard”, mais d’un profil qui vient activer nos zones de confort… ou d’inconfort connues.

Le piège des boucles enfermantes

Dans beaucoup de couples, les conflits ne sont pas liés à un problème concret, mais à une dynamique répétitive.

Par exemple :

  • L’un se sent étouffé, l’autre se sent abandonné. Le premier s’éloigne, le second s’accroche, et ainsi de suite.

  • L’un reproche à l’autre de ne jamais écouter, pendant que l’autre se sent continuellement critiqué.

  • Une personne joue le rôle du “sauveur”, pendant que l’autre se positionne en “victime”, jusqu’à l’épuisement ou la rancune.

Ces rôles, une fois installés, deviennent des prisons. On n’interagit plus vraiment d’humain à humain, mais à travers des postures figées qui se répondent et se nourrissent mutuellement.

Pourquoi reste-t-on dans ces schémas ?

Parce qu’ils sont familiers. Et le connu, même douloureux, rassure. Ces boucles s’alimentent de nos blessures non conscientisées, de nos peurs (d’être seul, d’être rejeté, de ne pas être aimé), mais aussi d’un manque de modèles relationnels sains.

Parfois, on confond intensité avec amour. Le drama devient une preuve d’attachement. On croit qu’il est normal de souffrir en aimant, car on ne sait pas (encore) qu’aimer peut aussi être doux, fluide, sécurisant.

Comment en sortir ?

  1. Prendre conscience du schéma : Le voir, le nommer, c’est déjà briser une partie de son pouvoir.

  2. Se responsabiliser sans se culpabiliser : Chacun participe au schéma, à sa manière. Il ne s’agit pas de chercher un coupable, mais de comprendre comment on y entre.

  3. Apprendre à communiquer autrement : Sortir des automatismes de reproche/défense. Parler de ses besoins plutôt que d’attaquer l’autre.

  4. Faire un travail sur soi : Thérapie, coaching, introspection… Comprendre ses blessures d’attachement permet de choisir autrement.

  5. Choisir à nouveau : Parfois, sortir du schéma, c’est aussi accepter que la relation ne peut plus évoluer, et faire le choix de s’en libérer.


En conclusion

Les boucles enfermantes ne sont pas une fatalité. Elles sont comme des appels : à se rencontrer soi-même, à aimer autrement, à créer un lien plus conscient.L’amour ne devrait pas être une guerre, ni un terrain de lutte de pouvoir, mais un espace de croissance, de vérité, et de douceur.

 
 
 

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